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Le mois prochain chez Mnémos.
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Rue Farfadet, le tant attendu (la couverture a fait sensation !), met en scène les mémoires du détective Silvo Sylvain, à Paname et ailleurs. L'auteur, Raphaël Albert, mêle habilement polar, fantasy et steampunk pour nous proposer un récit vif et entraînant porté par un personnage attachant, un brin mélancolique et désabusé. L'humour léger de l'auteur ne cède néanmoins pas tout à fait la place aux propos sociaux, et un certain nombre de belles images poétiques émaillent cette enquête. A noter : la maquette intérieure de l'ouvrage imite celle des années 1880 ! Vous trouverez même des vieilles coupures de journaux, à l'ancienne ! Belles idées, bel objet, il ne reste plus qu'à le découvrir !Raphaël Albert : 37 ans, une existence normale avec ses joies et ses vicissitudes dans la très jolie ville de Thonon-les-Bains, des enfants, un métier sérieux... Sauf que... Sauf que Raphaël Albert est habité par le démon de l’imagination depuis son enfance. Il pense, imagine, rêve, travaille pendant plus de huit ans aux aventures de Sylvo Sylvain, l’inoubliable elfe détective privé mélancolique et séducteur dans un Panam Steam-Punk.
Encore une preuve du retour du steampunk ? :)Mise à jour :arrow: Critiques de Belgarion

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J'aime beaucoup l'atmosphère "à la Dickens" qui se dégage de la couv", je le chercherai et le feuilletterai lors de mon prochain passage en librairie... Enfin, non, pas le prochain, puisqu'il faudra encore attendre un peu :)Merci Gillo...

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Fini hier soir. Lecture très sympa, une écriture agréable et fluide, une façon de traiter une partie de l'histoire originale (enfin pour moi je ne sais pas si cela a déjà été fait ailleurs). Le personnage principal est assez classique pour un privé mais il a des failles, des blessures qui forcent la sympathie (voire l'attachement pour ma part) et ce n'est clairement pas un surhomme (enfin surelfe pour être plus précis). On retrouve dans ce livre un "bestiaire" assez classique (elfes, gobelins, nains, etc) mais traité un peu à la manière d'un Pierre Dubois (que l'auteur remercie en fin d'ouvrage d'ailleurs) et je dois avouer que j'ai aimé ça. Malgré la facilité (enfin à mon avis) d'utiliser Paris comme toile de fond avec un détournement des noms de rues entre autre, on se surprend à chercher le vrai nom des lieux et finalement cela donne une assise intéressante pour qui connait cette belle ville (ben oui j'aime Paris :p). Enfin c'est un Paris qu'on pourrait situer dans notre réalité vers la fin 19ème/début 20ème siècle et l'auteur arrive facilement à nous transporter dans l'ambiance qu'il veut créer et qu'il instille par petite touche au fur et à mesure de son récit (peur de l'étranger, début de l'industrialisation / travail à la chaine, pauvreté, lutte des classes etc).Heu sinon j'ai un peu cherché le Steampunk vendu par la pub :p sans vraiment le trouver, bon y a bien un peu de vapeur par ci par là mais de là à parler de Steampunk non (ça n'a pas gâché mon plaisir soyons clair :))Donc pour moi ce fut une belle première balade dans cet univers, une mise en bouche en quelque sorte et j'attends beaucoup d'une suite éventuelle, certains points étant laissé en suspens et l'univers (personnages, bestiaire et monde) ayant un beau potentiel. Un 7.5 ou 8/10 pour moi.Ps : soyez indulgents c'est la première fois que je me lance dans un tentative de semblant de critique et ça n'a pas été facile de mettre de l'ordre dans mon foutu cerveau :lol:
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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merci Gwendal :)ça donne bien envie de lire ce livre (pff faut que j'arrête de dire ça :D mauvais pour la BAL qui va devenir une MAL maison à lire ...)et la couverture est très belle :wub:

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Un bon petit roman, avec un croisement du polar/fantasy qui ne peut qu'évoquer les aventures du Garrett de Glen Cook.Le roman se lit très bien, avec ce qu'il faut de gouaille et de cynisme pour amuser le lecteur.L'enquête elle même, comme dans beaucoup de romans noirs, est traitée avec une nonchalance pas désagréable, même si un peu plus de rigueur n'aurait pas desservi le roman.Un bon premier essai. J'attends la suite avec intérêt.:)

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Merci pour la critique Belgarion :) Je te trouve un peu dur sur la note, mais ta critique en elle même est juste et les défauts que tu soulignes sont bien réels. Une preuve de plus que la note n'est pas le principal dans la critique :)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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J'ai longtemps hésité avec un 7 mais au final le récit ne m'avait pas particulièrement fait vibrer. J'ai cité en comparaison Ambremer, Mirinar et Garett comme cycles se rapprochant de rue farfadet, et ces trois autres séries m'ont bien plus marqué que celui-ci. C'est donc une note moyen-bon pour un récit du même acabit à mon goût.Mais tu as raison, la note n'est qu'indicative et ne doit pas primer sur la critique. :)

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Oui, Rue farfadet est sans doute un chouïa en dessous de Garrett. Si l'auteur arrive à corriger la mollesse de la narration dans la suite (car la fin du roman nous le laisse indéniablement penser), il y a de quoi être confiant pour la qualité des aventures de Sylvo !:)PS (et bref HS) : 100% d'accord avec vous deux sur l'importance relative de la note par rapport au corps de la critique.:)

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Rue farfadet était déjà sur ma liste d'achat à venir ;) (la très belle couv' n'y étant pas étrangère :) ), ce second tome vient de le rejoindre aussitot. Seul problème avec cette liste c'est qu'elle n'a de cesse de s'alonger, contrairement à mon portefeuille... :sifflote:

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Comme quoi, les goûts et les couleurs... Je trouve la couverture particulièrement ratée et des jeux de mots du niveau de Arsène Lupin/Lutin, c'est d'une paresse ! :mellow:
OSZAR »