Fini hier soir. Lecture très sympa, une écriture agréable et fluide, une façon de traiter une partie de l'histoire originale (enfin pour moi je ne sais pas si cela a déjà été fait ailleurs). Le personnage principal est assez classique pour un privé mais il a des failles, des blessures qui forcent la sympathie (voire l'attachement pour ma part) et ce n'est clairement pas un surhomme (enfin surelfe pour être plus précis). On retrouve dans ce livre un "bestiaire" assez classique (elfes, gobelins, nains, etc) mais traité un peu à la manière d'un Pierre Dubois (que l'auteur remercie en fin d'ouvrage d'ailleurs) et je dois avouer que j'ai aimé ça. Malgré la facilité (enfin à mon avis) d'utiliser Paris comme toile de fond avec un détournement des noms de rues entre autre, on se surprend à chercher le vrai nom des lieux et finalement cela donne une assise intéressante pour qui connait cette belle ville (ben oui j'aime Paris

). Enfin c'est un Paris qu'on pourrait situer dans notre réalité vers la fin 19ème/début 20ème siècle et l'auteur arrive facilement à nous transporter dans l'ambiance qu'il veut créer et qu'il instille par petite touche au fur et à mesure de son récit (peur de l'étranger, début de l'industrialisation / travail à la chaine, pauvreté, lutte des classes etc).Heu sinon j'ai un peu cherché le Steampunk vendu par la pub

sans vraiment le trouver, bon y a bien un peu de vapeur par ci par là mais de là à parler de Steampunk non (ça n'a pas gâché mon plaisir soyons clair

)Donc pour moi ce fut une belle première balade dans cet univers, une mise en bouche en quelque sorte et j'attends beaucoup d'une suite éventuelle, certains points étant laissé en suspens et l'univers (personnages, bestiaire et monde) ayant un beau potentiel. Un 7.5 ou 8/10 pour moi.Ps : soyez indulgents c'est la première fois que je me lance dans un tentative de semblant de critique et ça n'a pas été facile de mettre de l'ordre dans mon foutu cerveau

Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk